J'ai  commencé  la  photographie  au  lycée,  comme  beaucoup  d'adolescents.  Je  me  suis  mis  dans  la  peau  d'un  artiste,  d'une  figure  que  j'imaginais  devenir.  Prendre  des  photos  de  mes  amis  dans  la  cour  de  récréation.  Créer  des  situations  et  des  scènes  qui  nous  occupaient  l'après-midi.  Cela  semble  futile  mais  c'est  bien  ainsi  que  j'ai  commencé.

Très  vite,  j’ai  appris  l’autoportrait.  À  l’époque,  je  ne  savais  pas  trop  pourquoi,  comme  beaucoup  d’adolescentes,  je  découvrais  mon  corps  et  ses  transformations,  j’utilisais  ce  médium  comme  un  moyen  de  les  apprivoiser,  de  les  observer  

et  surtout  de  les  comprendre.  L’image  est  une  appropriation.  Prendre  une  photo,  c’est  s’approprier  ce  qui  est  photographié.  Je  cherchais  à  m’approprier  mon  corps  à  travers  l’objectif.  Je  voulais  aussi  que  mes  camarades  se  voient  comme  je  les  voyais.  Ainsi,  peut-être  pourrais-je  nous  apporter  un  chemin  plus  doux  vers  l’adolescence.

C'est en partie la photographie qui m'a amenée à faire des études d'arts, après un an de prépa à l’EMBA de Gennevilliers, je fais mon entrée aux Beaux Arts de Paris en 2013.

 

En parallèle je commence la contorsion, les années passent et je décide après mon échange à Reykjavik d’y rester passer mon diplôme. Je ressors diplomée des Beaux Arts de Paris et Reykjavik en 2018, avec une exposition basée l’image d’en mouvement où j’intègre à la fois ma pratique visuelle et physique.

Tout  ce  que  je  sais,  c’est  que  le  mouvement  en  général  a  changé  ma  façon  de  voir  le  monde,  moi-même,  et  donc  ma  pratique  artistique.

J'ai  compris  que  mon  travail  était  basé  sur  une  volonté  de  comprendre  le  monde  dans  sa  physicalité.

Connaître  mon  corps  et  celui  des  autres  à  travers  les  arts  vivants  m'a  aidé  à  réaliser  ce  que  je  recherchais  dans  la  photographie :  la  quiétude,  l'apaisement,  l’épanouissement.

 

Ce  qui  se  passe  dans  mes  images  est  quelque  chose  qui  sort  de  la  réalité.  Il  y  a  un  espace  décalé,  quelque  chose  qui  se  rapproche  de  la  réalité  mais  qui  semble  lointain,  et  qui  pourtant  vient  d'une  sensibilité  commune.

Je  déplace  simplement  les  choses  pour  créer  un  nouvel  espace.  J'essaie  de  créer  une  cohabitation  entre  ce  que  l'on  appelle  la  réalité  et  un  espace  poétique.  Ma  recherche  consiste  à  y  trouver  un  équilibre.  La  photographie,  comme ma pratique physique,  consiste  à  trouver  un  équilibre,  le  moment  juste  où  tout  semble  juste.

 

Je me mets donc à votre disposition pour toute demande de projets, je m’adapterai votre demande qui peut être variée et vous partage ici quelques exemples de mon travail personnel mais aussi de prestations précédentes comme pour des danseur-euses, comédien-nes, instructeur-rices de yoga mais aussi vos commerces de bouches et vos entreprises. Mon travail est fait avec amour et lumière naturelle.